Une commune peut décider de mettre en place un système de vidéoprotection sur la voie publique, aux fins d’assurer « la prévention et la constatation des infractions relatives à l’abandon d’ordures, de déchets, de matériaux ou d’autres objets » (article L251-2 du code de la sécurité intérieure).
A la question de savoir si un maire peut dresser procès-verbal pour une contravention d’abandon illicite de déchets par le conducteur d’un véhicule, constatée par le moyen de la vidéoprotection par le truchement d’un procès-verbal électronique, le ministre répond par l’affirmative, le cadre juridique pour cela étant parfaitement posé.